
« Il fallait obscurcir les fenêtres. La commune nous donnait des instructions et du carton ondulé gris brun. On mesurait les fenêtres et on coupait le carton muni en haut et en bas d’une baguette en bois. […] Vers la fin de la guerre, on entendait tous les soirs des bombardiers survoler le village en direction de l’Italie. Nous avions très peur.»
Beaucoup de récits parlent de la peur des enfants et de leurs familles parce que c’était la guerre et que le père était au service, très loin.