
«Nous habitions vis-à-vis du local des pompiers où étaient affichés les avis de mobilisation. Un matin à 4 heures, les cloches se sont mises à sonner. Je me suis réveillé dans mon petit lit, dans la chambre de mes parents. Mon père s’est levé, a regardé par la fenêtre et a dit: «Il se passe quelque chose, c’est certainement la guerre.» Il a enfilé en hâte son pantalon et a couru sur la place du village. […]