
Ces éléments nous semblent directement mener à une interprétation autour du souvenir de la prime enfance dans une Grande-Bretagne en guerre, un pays obligé d’appeler à l’aide les forces vives de ses colonies… d’où une atmosphère pleine d’inquiétude, de violence et de mutilation conjuguée au passé, avec la guerre en creux, une atmosphère où l’ailleurs colonial dans sa vision enfantine déborde de partout. Où le cadre familial confiné n’empêche pas l’arrivée des monstres et des mutilations probablement liées à l’omniprésence de la guerre. L’ailleurs est ainsi toujours présenté entre rêve, menace et souvenir dans une décor qui tient de la nature empaillée du musée d’histoire naturelle et de la violence du cirque.



